À 400 kilomètres d’altitude en moyenne, l’ISS met environ 90 minutes pour faire le tour de la Terre. Les astronautes à bord profitent donc de leur temps libre pour en photographier les paysages, naturels ou humains. C’est ce qu’ils ont fait en survolant Paris la nuit. La capitale brille de tous ses feux et l’on peut reconnaître les grands axes routiers, les méandres noirs de la Seine ainsi que quelques endroits emblématiques.
Les deux plus grandes zones sombres dans l’agglomération correspondent au bois de Boulogne (rectangulaire) et au bois de Vincennes, son symétrique par rapport au cœur de la cité. Le point le plus brillant sous le bois de Boulogne est la tour Eiffel, les deux étant reliés de la porte Maillot jusqu’à la place de la Concorde par une avenue particulièrement illuminée, les Champs-Élysées.
Débauche de lumière
Peu d’endroits restent dans le noir, à part les cimetières (le Père Lachaise est un petit carré au-dessus du bois de Vincennes) et les parcs : celui des buttes Chaumont est un minuscule croissant sombre un peu plus haut que le Père Lachaise. Les amoureux des étoiles n’ont donc pas le choix, il leur faut considérablement s’éloigner s’ils veulent espérer profiter des spectacles célestes. À Paris ne comptez pas voir passer des étoiles filantes comme les Perséides ou admirer la célèbre nébuleuse d’Orion !
Mais la récente loi contre la pollution lumineuse et de louables initiatives comme le Jour de la nuit laissent espérer qu’un jour les grandes villes prendront le chemin d’un éclairage raisonné en éclairant moins mais mieux. Un choix qui leur permettrait de respecter l’alternance jour-nuit dont notre corps a besoin, de protéger la faune nocturne… et de faire de substantielles économies !
Cette image nous est proposée par l’Esa dans sa galerie Flickr au moment où l’ISS accueille tous ses vaisseaux spatiaux : le cargo japonais HTV, l’ATV-2 européen et la navette spatiale Discovery
Source: F3CJ