Paris – New York en 90 minutes

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Leader mondial des ventes d’avions, Airbus a réussi de jolis paris pour distancier son concurrent Boeing : le gigantesque A380 ou le très polyvalent A350. Mais le groupe européen se projette déjà dans l’avenir lointain, à grands coups de concepts et de brevets déposés. Le dernier en date, repéré et publié par le site Patent Yogi, est très prometteur : Paris – New York en 90 minutes. Qui dit mieux ? Le Concorde, rangé dans les musées, faisait la même distance en 3h30…

 il faut dire que ce projet d’avion supersonique met la barre très haut. Quant un avion de ligne, type A380, atteint une vitesse de croisière de 945 km/h, le brevet d’Airbus parle de 4 500 km/h, soit Mach 5. Une vitesse surréaliste, 4 fois plus rapide qu’un avion de chasse Rafale.

Pour parvenir à cet exploit, l’avion est tout simplement équipé d’un moteur fusée donnant une impulsion digne d’un lanceur spatial (même si une fusée Ariane s’élève bien plus vite). Mais Airbus, qui possède une branche très performante dans le domaine de l’espace, peut effectivement s’appuyer sur l’expertise de ses filiales.

Le brevet de 5 pages apporte quelques précisions. Deux turbo réacteurs permettaient le décollage et un vol classique, tel qu’on le connaît aujourd’hui. C’est une fois en vitesse de croisière que le pilote lancerait le moteur de fusée et propulserait son avion à la verticale pour permettre la dispersion de l’énergie provoquée par le boom supersonique, celui du mur du son. Un premier projet, déposé en juillet dernier par Airbus, donnait une idée du concept. En partant dans le ciel, l’avion finirait par atteindre la stratosphère !
Evidemment, un brevet ne signifie pas pour autant que cet avion futuriste  verra le jour. Comme la plupart des grands groupes, Airbus dépose des centaines brevets pour protéger ces recherches, même si elles n’aboutissent jamais. Les visuels proposés en juillet dernier laissent d’ailleurs apparaître des designs très futuristes, qui ne sont pas forcément techniquement fiables, du moins, suivant les méthodes actuelles.

Surtout, EADS (la maison mère) et certains concurrents ont déjà proposé des avions supersoniques similaires qui s’appuient souvent les uns sur les autres. En fait, l’avion d’Airbus n’est pas techniquement faisable et il est probable qu’il ne sorte jamais des garages de Toulouse. En revanche, il sera probablement une base pour celui qui nous fera le tour de la Terre à la vitesse record.

La suite à lire sur le site de : F3CJ
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