L’antenne est la partie la plus importante de l’équipement radio
Les radio-astronomes ont découvert il y a très longtemps que le système d’antenne est la partie la plus importante de la radioastronomie, afin de capter les plus faibles émissions radio de l’univers.
Ils ont commencé avec un plat parabolique de 76 mètres à Jodrell Bank en Angleterre, et maintenant ils se concentrent sur la construction de 3000 plats de quinze mètres dans le Karoo pour le SKA.
Les radio amateurs devraient apprendre de cela car ils ne peuvent plus construire leurs propres émetteurs-récepteurs VHF, à l’exception de quelques gars très qualifiés, mais ils peuvent encore construire des chefs-d’œuvre d’antennes de type Yagi ou à grand gain. Il a été prouvé que la polarisation horizontale est plus efficace sur les communications terrestres VHF, UHF et SHF que verticales, et prend également moins de bruit.
Alors, commencez à créer une Yagi à polarisation horizontale à gain élevé pour votre bande VHF préférée ou supérieure, et les résultats vous surprendront plus que jamais.
Radio sans-filistes nous connaissons l’importance des antennes quelques soient les bandes pour lesquelles elles sont calculées et taillées précisément. Mais mon propos tient à revenir sur une phrase célèbre « Tant vaut l’antenne, tant vaut la station » qui fut prononcée non pas par un expert en radioélectricité comme le fut le Général Gustave Ferrié mais par Gustave Eiffel en personne qui un peu goguenard envers Ferrié qui venait de réussir sa première liaison radiotélégraphique de 403Km en 1903, Eiffel ayant permit à Ferrié de placer ses antennes à 300m de hauteur…Le destin voudra que plus tard, c’est Ferrié qui sauvera la Tour d’Eiffel de la démolition ce que Eiffel n’avait pu réussir. Disons que ce sont les antennes de Ferrié qui sauverons la Tour.
Les deux compères étaient sans doute de mèche et devaient s’entendre à merveille car on attribue souvent
ce mot célèbre de Tant vaut l’antenne à Ferrié, alors qu’il s’agit bien de Eiffel qui n’y connaîssait rien en radio mais qui lui avait « prêté » » sa tour pour réaliser l’exploit ! Ce qui rejoint tout à fait le film de Christian Jaque avec son titre rassembleur « Si tous les gars du monde pouvaient se donner la main », voilà bien ce que nos deux compères ont réussis, l’un construisant la Tour et l’autre la sauvant de la démolition… La Tour restera, j’y suis j’y reste et l’importance des antennes aussi qui seraient quelques centaines au sommet de la Grande Dame Parisienne.