Réseaux alternatifs
«En matière numérique et de réseaux, beaucoup de choses auraient pu être anticipées. Grâce à des exercices de simulation, des formations à l’installation de réseaux de secours. Ou à la promotion des licences de radio amateurs. Ces personnes habilités à utiliser les fréquences radio, sont les seuls qui aujourd’hui rendent possibles les communications sur les îles. Car tous les réseaux y restent coupés. Et il faudra du temps aux opérateurs pour les rétablir.Et de toute façon, même opérationnel un réseau n’est pas fait pour supporter les communications de tous ses abonnés en même temps, ce qui est toujours le cas en temps de crise.
« Une situation connue mais peu préparée par manque de « culture du risque » », déplore Gaël Musquet. C’est l’une des raisons qui l’ont poussé à fonder l’association HAND pour « Hackeurs contre catastrophe naturelle ». Une association qui rassemble des acteurs du numérique pour préparer aux catastrophes naturelles, grâce à des solutions technologiques ainsi que des exercices civils avec les pouvoirs publics …